domingo, 19 de novembro de 2023

POSITIVISMO

 


Auguste Comte - Discours sur l'ensemble du Positivisme

1) Qu'il est nécessaire d'avoir un point archimédique en dehors de nous-mêmes, dans le monde extérieur, afin de fondamenter l'existence humaine dans un perfectionnement graduel. 

2) Que la métaphysique trompait les personnes sur la non-nécessité d'un attachement à l'ordre extérieur grâce à son habileté à se procurer des généralisations, mais son échec perdure visiblement par l'instabilité qui se voyait jusque dans les jours de Comte. 

3) Que la métaphysique était le fruit de la rébellion de certains qui ne voudraient pas se soumettre à l'inéluctabilité de certains aspects du monde réel. Que le point de vue positiviste, même s'il comporte quelques dimensions de fatalité, ne pourrait que contribuer au perfectionnement moral de l'individu. 

4) Quelques aspects du réel pouvant servir comme exemples d'immutabilité: 

  1. La succession
  2. La similitude
  3. L'existence de l'homme sur terre (défié aujourd'hui par l'entreprise d'Elon Musk)

Observações pessoais

1) Comte ne fournit aucun exemple sur l'ineficacité de la métaphysique.

2) Le positivisme se place dans une position diamétralement opposée à la philosophie de Platon qui qualifie l'attachement au monde extérieur (le "bas-monde") comme une espèce de bassesse de l'âme. 

3) Il y a une relation entre le non-attachement à ce bas-monde, la fierté de ne se pas donner à la besogne si typique de l'aristocratie, avec la philosophie de Platon, ainsi que le contraire (la fierté du travail dans le monde bourgeois) avec la philosophie d'Auguste Comte qui est une espèce de fille de la civilisation bourgeoise. 

4) La force de ce bas-monde appuyée par les philosophies décadentes semblent incarner un pouvoir irrésistible contre lequel les virtues qui se trouvent dans les quelques îles solitaires de ce monde n'y sont pour rien. Nous ne pouvons compter que sur la grâce de Dieu pour nous épargner de la prision dans laquelle le monde veut nous installer. Dans un point de vue pratique, seul l'évangélisme ainsi que la disposition de mourir (par conséquent le martyre) auraient du sens pour ceux qui ne veulent pas s'installer dans la logique auto-destructrice et inébranlable du plan extérieur. 

5) Vouloir s'attacher au monde à cause de son immutabilité est d'une certaine manière le même que supprimer de l'homme ce qu'il y a de divin chez lui. Cela consisterait à le transformer dans une espèce du même genre que la nature soumise à des lois quantifiables et fatalistes. 

6) L'homme contemporain doit se poser la question de savoir s'il veut devenir une partie de la nature morte avec le bénéfice de mieux s'adapter à ce monde (en détriment de la flamme divine qui habite chez lui) ou de s'y extraire en tant que martyre ou d'y vivre par la grâce.

7) La société fonctionnerait selon le même ordre que les phénomenes de nature physique, chimique, biologique, etc et l'état serait l'équivalent du scientifique qui manipule les phénomènes comme si l'individu était l'équivalent de la matière organique maîtrisée. Il n'empêche que ceci reste dans ce qui Camus appelerait de "logique de l'absurde", car ce serait le même que considérer l'état et les gourvernants comme n'étant pas eux-mêmes soumis aux mêmes contingences que les gouvernés.



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